[MUSIQUE] [MUSIQUE] [MUSIQUE] Je suis Karine Viel.
Je suis en charge de la RSE,
de l'éthique et de la fondation chez Monoprix depuis cinq ans.
Monoprix, c'est une enseigne française qui a été créée en 1936,
donc elle est ancienne,
qui en fait rassemble aujourd'hui plus de 600 magasins, qui sont tous des magasins
de centres-villes sous les enseignes Monoprix, Monop', Monop'daily,
Monop'beauty, et aussi la chaîne Naturalia qui fait partie du groupe Monoprix.
Donc c'est plus de 100 magasins dans 250 villes en France
et c'est 21 000 collaborateurs.
Le développement durable, c'est une vieille histoire chez Monoprix puisque
c'est en 1990 que les premières initiatives ont été lancées.
Donc on était vraiment très pionniers à une époque où
peu de gens savaient ce que c'était que le développement durable.
Et en fait ça s'est concrétisé au départ par le fait de commercialiser des produits
responsables, et notamment en étant la première enseigne généraliste à
commercialiser des produits bio ou des produits verts,
enfin écologiques d'entretien.
Donc en effet, c'était très pionnier come approche à l'époque.
Peu de gens savaient ce que c'était que le développement durable.
Peu d'entreprises étaient engagées dans ce type de démarche.
Et en 2000 a été formalisée la première charte développement durable de Monoprix
avec des objectifs, des indicateurs, quelque chose de très formalisé.
Et donc ça, c'était très rare à l'époque,
et on était bien avant les obligations réglementaires.
L'entreprise a structuré petit à petit dans le temps ces indicateurs RSE,
en étant accompagnée pendant très longtemps d'ailleurs
par PWC pour construire des indicateurs, les fiabiliser.
Donc ils étaient construits en fonction,
un des informations qui étaient à notre disposition, quelles étaient les données
disponibles, et deux eh bien les objectifs qu'on s'était fixés, ceux à quoi on
voulait contribuer à travers notre charte développement durable.
Donc aujourd'hui les sources d'informations sur tous ces indicateurs
dans l'entreprise, elles sont assez variées.
Sur les indicateurs environnementaux, on va aller chercher nos factures d'énergie,
d'eau, de déchets dans un système qui s'appelle SAP, qui est un système
financier, comptable, dont on a une espèce de sous-partie qui s'appelle SAPDD dans
notre jargon, où sont déversées toutes ces factures, eau, électricité,
énergie, pour qu'on puisse y rajouter à côté des zéros, des unités d'heures,
des mètres cubes d'eau, des kilowatt/heures etc.
Voilà, on se base aussi sur des reporting qui nous sont envoyés par nos fournisseurs
ou nos prestataires, typiquement sur tout ce qui est fluides frigorigènes,
donc ces fluides qui circulent dans les meubles froids de nos magasins,
qui sont responsables de 60 % de nos émissions de gaz à effet de serre,
donc il s'agit bien de les traquer.
Ça, on se base sur des reporting de nos fournisseurs qui nous sont
envoyés trimestriellement.
Voilà, qu'est-ce qu'on a d'autre comme donnée?
Eh bien nos fournisseurs de déchets,
nos prestataires de déchets aussi nous envoient des reporting,
parce que sur les factures, les unités en volume me sont pas toujours très claires.
Voilà, donc on essaie de consolider ensuite derrière, au sein du département
de développement durable, cette multitude de sources d'informations pour construire
des indicateurs et des tableaux qui récapitulent tout ça.
On a structuré notre démarche autour de quatre axes,
avec quatre grands indicateurs et objectifs pour 2020.
Le premier c'est de proposer à nos clients des produits plus responsables.
Et ça, on le mesure à travers la part de notre chiffre d'affaires qui
est réalisée avec des produits bio, équitables ou écolabellisés.
On veut que ce poids, cette part de chiffre d'affaires, ce soit 10 % en 2020.
Donc ça c'est le premier indicateur.
Le deuxième indicateur et grand objectif,
il est relatif à nos émissions de gaz à effet de serre.
On veut baisser nos émissions de 20 % par euro de chiffre d'affaires entre 2008
et 2020.
Le troisième, classiquement, c'est un indicateur social.
Donc on a choisi pour illustrer le
bien-être des collaborateurs, un indicateur qui est le pourcentage des
collaborateurs qui recommanderaient Monoprix en tant qu'employeur à un proche.
Ça fait partie des questions qui sont posées dans notre baromètre interne qui
est réalisé tous les 18 mois.
Donc là on veut que 80 % des collaborateurs recommandent Monoprix.
Et puis le dernier,
sur le volet sociétal, on a choisi un indicateur de dons de marchandises.
Et notamment de dons de marchandises alimentaires.
On donne nos invendus à des associations, et qu'on convertit en équivalents repas.
Et on veut donner l'équivalent de 6 millions de repas
à des associations en 2020.
Donc là c'est nos quatre grands
objectifs indicateurs qui structurent notre démarche,
même si on en a plein d'autres derrière, sur lesquels on communique moins.
Ces systèmes d'informations internes dans lesquels on va chercher les indicateurs,